Poème à Vincent.
Noire est notre tristesse
comme l'étendard qui nous unis.
Rouge est notre colére
de ne plus te voir
parmi nous, ami.
Le pain de l'amitié
tu as su le partager.
Grande ouverte
la porte tu avais
comme l'ideal qui t'animait.
Le coeur sur la main
sans retour, tu donnais.
La droiture, tu étais
l'anarchie te faisait avancer.
Souvent nous avons douté
tu étais là pour nous épauler.
Nous garderons dans nos coeurs
comme une plaie ouverte.
Le printemps refleurira
et c'est avec candeur
qu'on le ceuillera
pour te l'offrir compagnon
afin qu'il chemine avec toi
au gré du vent libertaire
vers de futures révolutions.
Noire est notre tristesse
rouge est notre colère
comme l'étendard qui nous unis.
MAC.