Communiqué de presse

 

 

Organisation et position de la mobilisation contre les camions en Vallée d’Aspe
 

Le 27 Août 2018, une nouvelle catastrophe écologique a commencé suite à l'accident d'un poids lourd, dont le chauffeur est mort. Depuis, des habitantes et des habitants de la vallée se mobilisent et s’organisent concrètement pour remettre en cause le trafic routier. Aux blocages, s’ajoutent depuis près d’un mois la tenue d’Assemblées Populaires régulières et la constitution de groupes de travail. Cette organisation horizontale se double aujourd’hui du lancement d’une pétition, d’abord destinée à interpeller toutes celles et tous ceux qui vivent dans la vallée.


Un fonctionnement coopératif et horizontal
 
Le mouvement de mobilisation contre le trafic routier, en vallée d’Aspe et ailleurs, a spontanément adopté, depuis le début, un mode de fonctionnement horizontal, autogéré et coopératif. Il n’y a pas lieu de lui chercher des leaders : ce sont avant tout les Assemblées Populaires qui sont décisionnelles. Elles sont le lieu où sont discutées les propositions élaborées au fil des semaines, par le biais d’un travail intense, au sein des trois groupes de travail, qui demeurent ouverts à toute personne intéressée et disponible pour s’engager : le groupe coordination, le groupe actions, et le groupe documentation. Personne n’est donc autorisé à parler au nom du mouvement. Seule l’Assemblée Populaire peut ponctuellement désigner des individus capables de la représenter, qui sont alors dotés d’un mandat clair et temporaire.

Une pluralité d’habitants mobilisés

Les personnes qui se mobilisent aujourd’hui n’ont pas toutes la même histoire avec la vallée d’Aspe, ni le même rapport à la lutte. Néanmoins, elles se fédèrent autour de revendications communes : elles partagent l’objectif de préserver un territoire montagnard singulier, ce qui les amène à exiger, immédiatement, l’interdiction de la circulation des matières dangereuses sur la RN 134, et plus largement l’interdiction du trafic des poids lourds, hors desserte locale. Cette cohésion se renforce aujourd’hui par la mise en circulation d’une pétition au sein des villages : les habitantes et les habitants s’y organisent localement pour susciter une réflexion sur la question du trafic routier dans chacun des foyers. C’est un territoire dans sa pluralité qui ainsi réveille ses consciences et fédère ses énergies.

La détermination de la mobilisation reste indéfectible, et entend bien se perpétuer autant à travers les dialogues et les débats qu’à travers des actions de mobilisations.

Mobilisation STOP AUX CAMIONS
Contact : mobilisation.e7@gmx.fr