RASSEMBLEMENT(S) CONTRE L'EXPULSION DE BETERETTE !

Nous prévoyons d’organiser un rassemblement devant le Tribunal, le jour du procès devant déterminer la date de l’expulsion programmée des Demandeurs d'Asile restés sans ressources sur l'ancien CAO de Beterette
Toutefois, nous ignorons encore la date de l’audience ( nous devons vérifier quotidiennement si un avis de passage de l’huissier est délivré ) – Par conséquent, afin de ne pas perdre davantage de temps dans l’attente de cette date, nous escomptons pouvoir organiser un premier rassemblement pour sensibiliser l’opinion à la situation spécifique de Beterette, avant le procès.

L’actualité est particulièrement chargée puisque ce Samedi 24 à 11H nous sommes invités au Rond-Point de l’Europe à Biarritz, par Bitzi, en présence de Cédric Herrou, afin de dénoncer le nouveau projet de Loi Immigration et Asile, puis convié ce mercredi 28 à 15H par le CRDE pour protester contre la MAIF, sociétaire au PRAHDA. 

C’est pourquoi, afin de ne pas se marcher sur les pieds, mais de battre le fer tant qu’il est chaud, nous pensons organiser ce premier rassemblement ce Lundi 26 au soir à 18H30 devant la Préfecture et y convier la Presse.

 

Vous trouverez ci-dessous le tract / communiqué de Presse que nous avons rédigé à cet effet. Ils pourront ainsi être diffusés, demain Jeudi 22 à 10H30 lors de la manifestation des services publics.

EXPULSION DE BETERETTE : 23 PERSONNES A LA RUE

 www.chat-gelos.gq

Le CAO de Béterette (Centre d'Accueil et Hébergement pour demandeurs d'asile) à Gelos a fermé fin décembre 2017 à la suite du départ de l'association qui occupait les lieux. Un collectif de bénévoles s'est spontanément créé afin de les soutenir dans leurs démarches.

A ce jour, la situation est extrêmement précaire :

•    Malgré de nombreuses relances aux autorités, aucune proposition de logement n'a été réalisée ; en effet, la fin de la trêve hivernale approchant, l'expulsion est imminente, et ceci alors que les températures ne cessent de chuter et que le risque de finir dans la rue est bien existant.

•    La moitié des résidents doit survivre sans aucun revenu et l'autre moitié risque la perte des maigres 6 €/jour.

•    Les bénévoles se substituent aux obligations de l'Etat : ils répondent à leurs besoins alimentaires, vestimentaires, médicaux, administratifs, etc.