“« La direction du centre d’art dans lequel nous nous trouvons ce soir a pris la décision d’empêcher cette lecture, invoquant le seul prétexte que ce poème traite des violences policières. Qu’attend-on de moi exactement ? Que je dessine des lettres qui ne disent rien ? », s’interroge Julien Priez.

Et de poursuivre : « Yoann Thommerel, qui a été interdit de s’exprimer ici avec Sonia Chiambretto, a dit quelque part :”Nous vivons dans un monde où tout est fait pour éviter les débordements ; où tout est organisé pour que chacun reste à sa place.” Pour moi, la poésie, c’est une forme de débordement. Et c’est comme ça que j’envisage ma pratique artistique. Quelles qu’en soient les raisons, vous ne pourrez jamais contraindre la poésie que l’on fabrique ensemble de rester à sa place. Elle finira toujours par déborder. Mes lettres, exposées ici, le disent probablement mieux que moi. Elles sont définitivement une forme de débordement. »

Comité Justice et vérité pour Wissam!

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https://www.petit-bulletin.fr/grenoble/article-73639-la-ville-d-echirolles-refuse-une-uvre-sur-les-violences-policieres-au-trace.html#